Les 3 aliments qui me rappellent mon enfance…;-)

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Les 3 aliments qui me rappellent mon enfance ! … 😉

Avant de vous livrer l’article récapitulatif de l’événement inter-blogueur que j’organise sur le sujet la semaine prochaine, j’écris cet article aujourd’hui pour vous raconter les 3 aliments qui me rappellent mon enfance.

Je le fais sans filtre, sans tactique et tout en spontanéité. On pourrait se dire dans un premier temps que les enfants adorent les frites, les glaces et les bonbons mais ce n’est pas du tout, en tant qu’adulte, ce qui m’est venu à l’esprit quand j’ai pensé à l’article que j’allais faire sur ce thème. Ce sont d’abord deux odeurs qui me sont venues très rapidement à l’esprit! C’est pour cela que j’avais demandé à Sarah et Nicolas du labo un article d’introduction  pour nous expliquer le lien entre mémoire et odeurs.

Ensuite, le troisième aliment est lié à un moment bien particulier de partage, qui laisse un savoureux souvenir dans la bouche et dans la mémoire !

L’odeur du persil…de mon enfance

Chaque fois que je sens l’odeur du persil frais qu’on émince, je refais un bon en enfance quand ma grand-mère maternelle en mettait sur les carottes à la crème.  C’était un plat que j’adorais manger chez elle. Les carottes n’étaient pas coupées en rondelles mais en bâtonnets et elle y mettait plein de crème. Puis elle allait chercher du persil frais dans son jardin et parsemait le plat fumant de carottes à la crème de persil frais émincé. Cette odeur m’emplissait les narines et me faisait saliver à l’idée de déguster ce plat. Ce moment fort me revient en mémoire à chaque fois que je sens l’odeur du persil frais. Exactement comme le même processus de Proust et sa madeleine ! C’est incroyable comme effet.

Les personnes qui ont lu cet article, ont aussi lu :   Evénement inter-blogueurs : les 3 aliments qui me rappellent mon enfance...
Le persil me rappelle mon enfance
Le persil me rappelle mon enfance (photo de Tom Hermans on unsplash)

Les oignons cuits…dans mon enfance

Ensuite, je me suis rendu compte que l’odeur des oignons cuits pouvait me rappeler mon enfance de deux façons :

  • les oignons qui embaumaient la maison le dimanche matin quand ma mère cuisinait. Je pense que c’était l’odeur des oignons et de la viande rissolée en fait. Cette odeur était magnifique et annonçait un plat mijoté et convivial. Par contre, je me souviens avoir détesté cette odeur les jours où j’étais malade et nauséeuse et que cette odeur s’immisçait partout, même dans ma chambre avec la porte fermée et qu’elle me soulevait le cœur !
  • Les oignons que mon père faisait frire le mercredi midi avaient une toute autre odeur. Il les cuisait en les laissant un peu noircir et caramélisés, c’était exquis ! Exquis comme odeur car elle annonçait le régal d’un hamburger maison à manger avec les doigts, et leur goût était inimitable ! (D’ailleurs, je sais que papa tu vas lire cet article alors je te le demande ici : quand est-ce que tu nous refais des hamburgers maison un mercredi?? On en rêve avec Anne-Laure !!! ;-))
les oignons
les oignons

Les petits pois crus…dans mon enfance

Manger des petits pois crus est un souvenir d’enfance dont j’ai envie de parler car il est lié à un moment de partage très important. Ces petits pois crus venaient du jardin de ma grand-mère paternelle cette fois. Elle en cueillait des paniers entiers et il fallait ensuite… les écosser ! Alors si j’étais en vacances chez elle à ce moment-là, nous nous installions dehors entre filles : avec ma grand-mère, ma marraine, mes deux cousines et moi. On se plaçait en rond les unes sur la balancelle, les autres sur des chaises et on écossait les petits pois en discutant…et on en mettait aussi souvent dans la bouche ! Loin d’être une corvée, ce moment de partage reste gravé dans la mémoire de toutes, il me semble.

enfance et petits pois
Ecosser et manger des petits pois crus (photo de Jessica Ruscello on unsplash)

Le plongeon en enfance

Cette saveur si particulière des petits pois tout frais et crus me plaisait beaucoup. Et ayant maintenant un jardin, j’aime ouvrir une gousse de petits pois et les mettre crus dans ma bouche pour faire ce plongeon dans l’enfance instantanément !

C’est un aliment que j’ai eu envie de faire découvrir à mon fils très tôt du coup. Je me souviens que certaines fois, ça a été son goûter les petits pois crus ! Quel délice !

Conclusion

Alors voilà : ni frites ni glaces dans mon top 3 des aliments de l’enfance, par contre des mécanismes très fort mis en place par la mémoire il me semble !

Les personnes qui ont lu cet article, ont aussi lu :   Ma meilleure astuce pour manger sain quand je n'ai pas le temps de cuisiner !

 A présent, une question me taraude : de quels aliments mon fils se souviendra-t-il dans 20 ou 30 ans ? Je me le demande !

Et vous, quel est l’aliment qui vous fait faire ce plongeon en enfance quand vous le mettez dans la bouche ? Dites le moi en commentaires !

16 thoughts on “Les 3 aliments qui me rappellent mon enfance…;-)

  1. Alors moi je me souviens de ce fameux gâteau de riz aux pommes que nous faisait notre mamie!!!
    Que de bonnes odeurs…malheureusement n’ayant pas la recette je n’ai jamais réussi à en refaire un aussi bon.
    Et effectivement écosser les petits pois, équeuter les haricots verts et manger directement les tomates cerises sur les pieds de tomates où elles se trouvaient encore toutes chaudes de leur journée au soleil.

  2. Je valide pour les oignons ! 😉 ça me rappelle aussi les steaks hachés aux oignons de Mamie 😍
    Et pour les petits pois, je rajoute qu’on avait l’ongle du pouce tout vert après 😊

  3. Moi, je me souviens comme ton papa qui a essayé de les refaire,de l’odeur et surtout du goût des oignons confits que faisait notre grand-père ,trop ,trop bons comme on dit aujourd’hui 🙂
    Mais aussi , de l’odeur de la feuille de maggi ( livèche )que ma mère m’envoyait chercher pour faire le bouquet garni et que je retrouve avec toujours le même plaisir quand je vais au jardin dès le printemps !
    ET un dernier ,l’odeur dans toute la maison quand elle faisait son gâteau à la cannelle ,une brioche avec dessus une croûte à la cannelle .Je n’ai jamais su le faire ,alors je me console avec les escargots à la cannelle de chez ikea :))) il me manque juste la bonne odeur dans toute la maison .

      1. Je vois que cet article réveille plein souvenirs ,il me revient aussi les beignets de carnaval de mamie ,pas hyper diététiques mais tellement bons !

  4. Coucou,
    Alors moi mon meilleur souvenir n’a pas d’odeur : on allait ensemble dans le poulailler et on ramenait les oeufs frais. Ma mère, avec un petit couteau pointu, perçait un côté de l’oeuf (un tout petit trou) puis elle le fermait avec le doigt pour percer l’autre côté. Et nous (mes frères et soeurs et moi) nous gobions l’oeuf tout cru !!! Le meilleur, c’est quand le jaune d’oeuf arrivait !
    Je ne l’ai jamais refait depuis et je ne le fais plus … je n’ai plus de poules !

    1. Est-ce que c’est gluant l’oeuf cru gobé directement dans la bouche? Je comprends que cela doit être un sacré souvenir !

  5. 1/La chicorée… quand on rentre d’une après midi de luge avec mes frères et sœurs : un tout petit peu de chicorée dans un bol d’eau chaude pour se rechauffer ! 2/le pain d épices de ma maman…. 3/et pour les beaux jours oui !! petits pois crus du jardin !!

  6. Mes filles qui regrettent la cuisine de leur père, ce grand chef méconnu, qui savait surtout faire de délicieux hamburgers maison!
    Parce que pour le reste, c’était plutôt petits pois carottes en boite, chipolatas, purée en flocons.
    Moi aussi ces hamburgers me manquent.
    Dans mes bons souvenirs d’enfance, une fricassée d’oignons (décidémént) que faisait ma grand-mère, une poelée de trompettes de la mort chez des voisins et moi aussi les beignets de carnaval, les sprits, les bredele de ma maman. Beaucoup moins cher que dans un resto gastronomique mais ces souvenirs n’ont pas de prix.

  7. Une odeur et un souvenir gustatif très ancien.
    Je devais être en moyenne section de maternelle et ma maîtresse de l’époque était mariée à un boulanger. En automne, elle nous avait emmenés ramasser des pommes, dont on avait fait une compote. Déjà l’odeur de ces pommes qui cuisent… miam!
    Ensuite, dans le fournil du boulanger nous avions pu voir les étapes de fabrication du pain.
    Et la fin en apothéose: cette compote qu’on avait faite nous même sur une tranche de pain juste sorti du four. Toutes ces odeurs qui se mêlent. C’est ma madeleine de Proust!
    Quand je sens à nouveau ces parfums, ça me replonge directement en enfance.

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