Une occasion formidable ce carnaval d’articles pour vous faire part d’une généralité qui semble banale mais qui demande une bonne dose d’explications : dépasser les limites de son appétit, c’est FACILE ! Petit tour d’horizon du pourquoi du comment…
Cet article participe à un carnaval d’articles (plusieurs blogueurs écrivent sur un même thème) proposé par le blog Corps et Esprit Martial. C’est un blog qui porte sur la préparation physique et mentale pour les arts martiaux et sports de combat. L’explication du règlement de ce carnaval est dans cet article.
Sommaire de l'article 👉
Je m’arrête, ou je continue de manger : Stop ou Encore ?
Un petit dessin vaut sûrement mieux qu’un long discours pour exprimer toute la difficulté que requiert cette question : je m’arrête de manger ou je continue de manger ? Ce dessin, je l’ai trouvé dans le livre ‘’Conditionné pour trop manger’’ du Dr Brian Welsink. On y voit une zone très large, ici nommée ‘il me reste de la place’ située entre la zone ‘j’ai faim’ et la zone ‘je suis calé’ :
J’ai résumé le contenu du livre entier, dans cet article.
Et l’explication est celle-ci : en fait le rassasiement est l’arrêt de motivation à manger. Mais le rassasiement est surtout (mais pas que) un épuisement sensoriel spécifique : c’est-à-dire que nous ne sommes plus motivé à manger CET aliment. Par contre, si on nous présente un aliment ayant d’autres caractéristiques (oh du fromage ! oh un dessert !), cette motivation réapparaît vite. D’où la difficulté de s’arrêter si une nouvelle tentation se présente.
Et d’abord pourquoi mange-t-on ?
La prise alimentaire devrait ne répondre qu’au signal de la faim. Hors dans notre société où des aliments attrayants sont accessibles et disponibles tout le temps, cette sensation de faim est oubliée, voir disparaît. Et l’on mange parce qu’il est l’heure, parce qu’il faut, parce que les autres mangent, parce que c’est sympathique, parce que on a l’occasion, parce que, parce que… Mais au final pas assez souvent parce qu’on a faim. Essayez de faire l’expérience : sur une semaine, noter sur un agenda, quand vous mangez et si vous avez faim.
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Dépasser les limites de son appétit : un peu ou beaucoup ?
Donc pour résumer :
-manger au-delà de son appétit se fait facilement
– manger sans avoir faim se fait facilement.
Damned mais alors… ? Alors avec tout cela, il est très facile:
- de prendre 1kg par an sur la balance tous les ans.
- Ou de prendre plusieurs kg pendant les vacances ou pendant les fêtes, quand la nourriture est présente à profusion,
- ou de prendre des kg émotionnels aussi (ceux où on mange pour faire baisser son stress, son vague à l’âme).
Je voulais utiliser le mot facile pour dire que ce n’est pas un manque de volonté, c’est facile de prendre du poids dans la société de surconsommation d’aujourd’hui avec un peu de nourriture en trop (résultat prise de poids 1kg par an), ou beaucoup trop de nourriture tout le temps (prise de poids de plusieurs kg).
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Se connecter à son corps et aux limites de son appétit
Voilà la solution dans notre société connectée : se connecter…à son corps (et pas à son smartphone) ! La nature nous a doté d’une belle machine qui sait s’auto-réguler à conditions qu’on l’écoute, qu’on se connecte avec elle… Parce que, quand on mange davantage à un repas, logiquement la sensation de faim ne devrait pas se manifester avant de longues heures. Faites le test, vraiment, face à vous-même, osez avoir faim !!! Attendre l’heure où votre corps va vous manifester sa faim et vous serez surpris !
Pour écrire cet article, j’ai aimé lire le magazine Cerveau et Psycho de mars 2019, les lois naturelles de l’alimentation : trouver l’équilibre grâce aux neurosciences.
Vivant seule, je peux me permettre d’attendre d’avoir faim pour manger, ça arrive assez souvent.
Ça ne m’empêche pas de trop manger 🙂
Alors Catherine, c’est l’autre paramètre qu’il faut réguler en mangeant lentement par exemple
merci pour ta réponse 🙂
manger lentement, oui, et sans bouquiner en même temps !!
Effectivement il y a souvent de la place pour un dessert, comme si on avait un estomac rien que pour ça. Il y a une différences d’impact sur les hormones de la satiété (leptine, ghréline…) entre des glucides et des protéines/lipides.
DE tout un peu et un peu de tout dans le bol alimentaire !