J’ai attendu plusieurs jours que ma colère redescende avant d’écrire cet article qui n’engage que moi, d’où son titre ‘Yuka et moi. ..’
Je n’ai pas l’Appli Yuka sur mon téléphone et je ne compte pas la télécharger »pour voir ».
Ok j’ai une formation en Nutrition alors décrypter les étiquettes des produits alimentaires, je peux le faire sans Yuka. Mais non, en fait, j’ai une autre technique.
Mais en fait ce n’est pas le sujet de mon article. Je suis en colère car j’ai appris il y a quelques jours que énormément de gens utilisent cette Appli Yuka. Explications.
Sommaire de l'article 👉
Yuka c’est quoi ?
Ah oui attendez, il faut quand même que je vous explique ce qu’est l’Appli Yuka si jamais vous êtes parmi ceux qui ne l’ont pas téléchargé. Et s’il vous plait, lisez cet article en entier avant (pour ne pas) de la télécharger.
Alors Yuka est une application qui vous permet de scanner le code barre des produits (enfin ceux qui en ont…) lorsque que vous faites vos courses au supermarché. L’appli lui met une note selon certains critères, et cela vous aide dans votre acte d’achat pour savoir si nutritionnellement vous faites le bon choix. Vous avez vu comme j’ai fait soft dans cette définition malgré ma colère? Et puis je vous met même le lien d’un blog ici qui nous parle de Yuka en termes élogieux : Compréhension Santé.
Vous aurez compris à ma colère que moi je préfère les belles plantes fleuries dans le jardin plutôt que les Yuka (hihihi).
Pourquoi cette colère contre Yuka?
Et oui pourquoi cette colère me direz-vous? Et bien cette colère est née d’un article que j’ai lu dans le journal et qui expliquait que les industriels devaient changer leurs recettes (à cause) grâce à Yuka. En fait, il y a tellement de personnes qui scannent les produits en magasin et qui les reposent sans acheter si la note donnée par Yuka n’est pas bonne que les industriels adaptent leurs façons de faire pour être bien notés par Yuka.
Là encore, vous allez me dire, »oui mais alors c’est bien, non?? ». C’est seulement un oui très mitigé que je pourrais consentir ici car plusieurs choses me chiffonnent, me turlupinent, me mettent -en fait- hors de moi …grrrrr !
Du brut plutôt que de l’ultra-transformé
Qu’est-ce qu’un produit ultra-transformé? Je vous en parle dans mon article à propos de classification des aliments.
Voilà qu’entre temps je tombe sur une story de Marmite et mon couteau qui explique que Yuka note très mal l’huile d’olive, la moutarde et le chocolat noir (parce qu’elle calcule sur 100g) ! Bref, je vous la fais courte : ça reste un truc informatique bête qui calcule avec un algorithme et que vous, vous avez un cerveau et que vous ferez toujours mieux !!!
Sinon, le fond du problème qui me met dans cette colère noire c’est que Yuka sert à faire le tri dans les produits ultra-transformés. Et que le pauvre chou fleur dans le rayon fruits et légumes, et bien on ne peut pas le scanner !!! Alors qu’il est bien meilleur à la santé que cette barquette de gratin de chou fleur à la crème plein d’additifs. Vous voyez le truc?
Comment je fais sans Yuka?
Comment je fais sans Yuka? Je lis toutes les étiquettes et je passe 2h en courses? Et bien noooooooooooon ! Perso je dégaine juste mon bon sens et j’opte pour le simple. (zut je ne retrouve plus la photo de l’étiquette de la purée d’amandes de Jean Hervé qui était drôle. la liste d’ingrédients disait : Amandes (et c’est tout!))
La base c’est que j’opte pour les produits en Agriculture Biologique : parce que Yuka, elle ne vous dit pas qu’un produit sans pesticides dedans c’est mieux…moi si !!! Et puis d’ailleurs je vous raconte en détail où j’achète mes produits alimentaires brut – simples – de base dans mon article manger bio et local : mes secrets du quotidien.
Vive le fait-maison
Les petits plats fait-maison ont enfin fait leur apparition dans les recommandations nutritionnelles en France début 2019 !
Et sinon, ça vous dit un petit jeu sur des étiquettes de produits industriels dans un prochain article pour finir de vous convaincre que le fait-maison y a pas mieux ? Dites le moi en commentaires !
photo d’accueil de l’article jorge-luis-avila-munoz on unsplash
ma maman m’a raconté un grand nombre de fois qu’un jour que j’étais en colère, je n’ai pas inventé « carabistouille de carottes » mais ne sachant pas encore de gros mots ( ou n’osant pas), je l’ai traité de « camembert », injure nutritionnelle bien sentie.
ahlalalala quelle belle trouvaille pour une injure nutritionnelle ! 😉
Bonjour Marie, c’est Kristine, du blog que tu cites dans ton article, puisque j’ai en effet écrit sur Yuka. Tu as tout à fait raison, mieux vaut privilégier les produits bruts et « faire simple »! Mais je pense que ce n’est pas facile pour tout le monde de ne consommer que des produits bruts…(je pense aux gens qui vivent en ville…) et que donc Yuka peut aider beaucoup de gens à déjà prendre conscience de la composition des aliments !
Une panacée, certes non, mais peut-être un bon début pour sensibiliser les gens, tu ne trouves pas ?
Je pense que l’utilisation de Yuka peut mener à des prises de conscience, et c’est un bon début…!
En tout cas, merci pour tes beaux articles qui débordent d’énergie et de bon sens !
Kristine
Bonjour Kristine,
merci d’avoir réagi à mon article. Je te citais car ton article est très bienveillant et cela permettait aux lecteurs d’avoir un autre avis !
En effet Yuka permet des prises de conscience. Une copine m’a signalé que le Nutella était maintenant bien noté par Yuka, et ça lui a permis de prendre conscience qu’elle ne pouvait pas se fier 100% à yuka !
Marie