Manger bio et local : mes secrets du quotidien !

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Manger bio et local : mes secrets du quotidien !

Dans cet article, je voulais vous lister nos façons de faire pour nous approvisionner en aliments issus de l’Agriculture Biologique. Cet article est la suite logique et concrète de l’article que j’ai écrit pour le Blog Compréhension Santé de Kristine. Je vous recommande de commencer à  lire ici : consommer bio et local : pourquoi ? comment ?

  • Aller directement acheter aux producteurs bio dans leurs fermes :

huile de colza bio et locale
huile de colza bio et locale

Il existe des cartes rassemblant les adresses des producteurs bio par région, et c’est le moyen le plus simple pour avoir leurs coordonnées et les contacter.

Ainsi, avec un contact direct, vous saurez les horaires d’ouverture de la ferme au public pour la vente directe. Les circuits courts c’est l’idéal. On connaît la personne qui produit la nourriture que l’on va manger. On lui donne de l’argent en direct sans intermédiaire. Bien sûr cette démarche demande du temps et de l’organisation, par rapport à l’achat en supermarché, mais pour moi, c’est une démarche gratifiante, qui a du sens.

  • Rejoindre une AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) :

Cette démarche nous a finalement simplifié le point cité en N° 1. Nous avons aidé à créer une AMAP dans notre village. Ainsi les producteurs livrent leurs produits bio dans un local où se retrouvent un groupe de consomm’acteurs, à une fréquence déterminée. Pour nous c’est tous les quinze jours. C’est donc les producteurs bio qui nous livrent au lieu que ce soit nous qui allions dans les fermes. Les consomm’acteurs regroupés en AMAP signent un contrat avec les producteurs, en s’engageant sur les quantités qu’ils veulent acheter à l’année. Ils payent à l’avance (à la signature du contrat). C’est un réel avantage pour les producteurs qui savent à l’avance quelle quantité produire et qui ont comme cela une avance de trésorerie. Des visites dans les fermes sont prévues aussi pour les Amapiens afin de découvrir les méthodes de productions. Le lien producteurs-amapiens est très important pour que le producteur nous explique ses valeurs, ses façons de faire, ses contraintes aussi.

  • Aller dans une coopérative bio plutôt qu’une chaîne de magasins bio

Autant que possible, nous sommes attachés à aller acheter dans une coopérative bio (magasin affilié Biocoop) plutôt que dans des chaînes de supermarchés bio. Pourquoi ? Parce que le système coopératif et associatif de ce magasin correspond à nos valeurs. Le chiffre d’affaire sert à rémunérer les salariés et aux frais de fonctionnement, il ne sert pas à enrichir le PDG. On y trouve aussi facilement des produits locaux. Le magasin est à taille humaine. On y flâne avec plaisir, même si les courses sont finalement rapidement faites dans cet espace bien pensé.

Les personnes qui ont lu cet article, ont aussi lu :   5 plantes sauvages faciles à cuisiner

J’ai testé et approuvé aussi les valeurs du magasin bio en ligne LA FOURCHE et je vous offre mon lien de parrainage ici !

tomates du jardin
tomates du jardin
  •  Nous faisons notre jardin potager et avons planté aussi des arbres fruitiers

Bien sûr nous avons la chance (et fait le choix aussi) d’habiter à la campagne. Ainsi nous pouvons faire un grand jardin potager et nous avons planté aussi des arbres fruitiers il y a 8 ans et ça y est, ils commencent à donner des fruits ! Quel régal ! Cela demande beaucoup de temps investi, mais quel plaisir de produire ses propres produits !

quetsches
quetsches

Le maraîchage reste encore une science aléatoire pour nous : une année nous avons beaucoup de choux fleurs, l’année suivante pas du tout ! Mais nous avons toujours une culture qui donne beaucoup chaque année : on s’adapte à ce que la nature veut bien nous donner ! Nous offrons volontiers des légumes ou des fruits que nous avons en abondance à de la famille ou des amis. Le troc avec d’autres jardiniers qui auraient d’autres surplus que les nôtres est aussi une solution !  Nous stockons les légumes qui se gardent bien dans un petit cagibi, et nous cuisinons d’avance en plats fait-maison les autres qui ne se gardent pas, par exemple les courgettes, voir l’article ici.

  • Un marché bio proche de chez nous : une fois par an

Nous n’avons pas de marché bio hebdomadaire proche de chez nous. Par contre, une fois par an au printemps, nous passons beaucoup de temps à une foire bio qui se déroule à 15 km de chez nous (Relanges Bio). C’est l’occasion de saluer les producteurs locaux, d’en rencontrer des nouveaux, d’aller à des conférences et des animations, de prendre un repas bio sous le lavoir, de collecter de la documentation, des informations, d’assister à des démonstrations. Deux de mes meilleurs souvenirs sont :

-le film ‘le monde selon Monsanto’ avec la présence de Marie-Monique Robin : un grand moment.

– une promenade en forêt pour une cueillette de plantes sauvages comestibles : j’étais bluffé, il y en avait tous les 10 mètres !

  • Oui ça nous arrive d’aller en grande surface quand nous sommes pris par le temps !

C’est vrai que les grandes surfaces développent de plus en plus leur rayon bio, et c’est tant mieux ! C’est pratique mais beaucoup moins convivial ! Et puis vraiment, enrichir un PDG ça ne nous enchante guère ! Mieux vaut faire vivre les paysans bio de notre région en achetant leurs produits : pour nous, c’est cet acte d’achat qui a du sens. Du sens pour notre santé et celle de la Planète aussi.

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D’autres astuces pour manger bio et local ? N’hésitez pas à partager dans les commentaires !

Les liens vers les livres ci-dessous sont des liens affiliés, explication sur ma page à propos du blog.

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3 thoughts on “Manger bio et local : mes secrets du quotidien !

  1. Coucou Marie,
    J’ai bien aimé tes secrets bio… malheureusement par chez moi, bien qu’il y ait beaucoup de magasin bio, type supermarché bio, les coopératives bio sont beaucoup plus rares. J’en parlais justement récemment avec une copine qui habite en Auvergne et qui me disait qu’elle se fournit en coopérative… Dans le 66, au sud de Perpignan, (entre Argelès-sur-mer et Le Boulou) , je n’en connais pas !
    Je suis preneuse de toute info ! 😉
    Il y a les AMAP, bien sûr, mais je n’aime pas trop la contrainte de devoir être 1 jour précis à 1 endroit précis (il n’y en a pas près de chez moi…), sinon par le bouche à oreilles, on arrive à se partager des bons plans bio, et on fait travailler les artisans locaux, ça c’est chouette !
    En tout cas, je suis tout à fait d’accord d’éviter d’engraisser des PDG de supermarchés qui nous empoisonnent ! Avec notre porte-monnaie et nos achats, on a plus de pouvoir qu’avec un bulletin de vote !!! Encore faut-il en avoir conscience… 🙂

  2. d’accord à donf pour le local.
    Mais pêche-t-on du cabillaud ou de la langouste dans le Madon?
    En revanche, il y a peut-être de délicieuses perches ou écrevisses.

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