Mes 3 astuces pour mieux gérer mes émotions

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Ces 3 astuces sont purement personnelles et leur partage sur ce blog ne relève pas de ma pratique de Nutritionniste. Comme je l’expliquais dans les modalités de participation à ce carnaval, j’avais envie que les blogueurs écrivent sur le sujet car beaucoup de personnes mangent en réaction à leurs émotions négatives (le plus souvent mais pas que).  L’alimentation a dans ce cas le rôle de ‘doudous’ pour atténuer des émotions trop fortes et mal gérées : ce n’est pas son rôle.

Personnellement, les émotions négatives trop fortes me nouent l’estomac et me font perdre l’appétit. Chanceuse me direz-vous ? Hum pas vraiment à vrai dire, car ce nœud au ventre n’est en rien agréable. Alors pour faire disparaitre ce nœud, j’utilise 3 astuces que j’ai choisi de vous présenter ici :

1-Accueillir mes émotions

Je pratique cet accueil des émotions sur moi, depuis que je suis devenue maman et que j’ai tout doucement appris à accueillir les émotions de mon fils. Ba oui comme un effet miroir, de devoir accueillir les siennes, je me suis mise finalement plus à l’écoute des miennes au lieu de les enfouir au plus profond de moi …et qu’elles me nouent l’estomac ou me fasse éclater en sanglots !

Je regarde mes émotions, et même mieux je les nomme : vous me croirez ou pas, cela a pour effet de les faire dégonfler comme un ballon quand elles sont négatives (colère, tristesse) ou de les gonfler à bloc quand elles sont positives (joie, émerveillement, etc…) ! Accepter, nommer, accueillir mes émotions en somme est une nouvelle démarche de l’esprit que je pratique depuis 3-4 ans je dirais et qui permet vraiment de ne pas les subir en les enfouissant, mais plutôt de les mettre au grand jour.

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Ici, je ne citerai qu’une auteure qui a largement écrit sur le sujet enfant-parent, c’est Isabelle Filliozat, avec notamment son livre ‘Au coeur des émotions de l’enfant’ que je vous recommande chaudement.

J’avoue que j’y arrive de mieux en mieux, mais la fatigue est ma pire ennemi dans la réussite de cet accueil.

Accueillir les émotions
Accueillir les émotions d’un enfant et…les siennes
(photo de Jordan Witt on unsplash)

2-Parler de mes émotions

En parler à ses proches

Une fois que j’ai accepté de la ressentir, que j’ai réussi à la nommer, l’émotion négative ‘dégonfle’ . Mais j’ai parfois le (grand) besoin d’en parler avec une ou plusieurs autres personnes. Pour en parler, il faut creuser son ressenti, mettre en mots ce qu’on ressent pour la partager à d’autres et ce travail m’est bénéfique pour digérer l’émotion. (Je m’aperçois en écrivant cet article que je parle d’estomac et de digestion en plein milieu d’un article sur les émotions…).

Le partage est bénéfique si on en parle à des personnes bienveillantes autour de soi, qui vont écouter sans juger, qui vont partager aussi leur propre vécu sans état d’âme ni calcul ou manipulation.

En parler à un professionnel

En parler à un professionnel, peut aider aussi quand vraiment l’émotion est très dure à digérer. Ces personnes sont formées pour accompagner : psychotherapeute, sophrologue, etc…. Sur le blog, j’ai interviewée Véronique qui est conseillère en fleurs de Bach par exemple.

Pour exprimer ses émotions

D’ailleurs, j’ai eu connaissance d’ un livre dernièrement qui décryptait 154 émotions (Le dictionnaire des émotions, de Tiffany Watt Smith), de quoi avoir des mots pour décrire ce qu’on ressent ! Par exemple, l’awumbuk c’est le vide que l’on peut ressentir quand nos amis repartent chez eux après une belle journée passés ensemble ; ou la cyberchondrie qui désigne le fait d’aller vérifier ses symptômes de façon frénétique sur Doctissimo, etc…

En fait, la tendance est aussi d’utiliser des Emoji pour exprimer ses émotions ! Mon préféré est celui qui pleure de rire, et vous?

emotion avec des mots ou des emoji
des mots pour décrire nos émotions ou des Emoji !
(photo de Lydia Nada on unsplach)

3-Marcher

Oui, j’en ai déjà parlé dans mon article sur les habitudes zen, marcher m’aide à aérer ma tête et faire le tri quand ça bouillonne trop à l’intérieur. Marcher au grand air bien sûr.

La dépense physique de mettre un pied devant l’autre m’est bénéfique. Grâce au changement de lieu déjà, cela met un frein au phénomène de rumination. Cela m’aide à relativiser. Sûrement grâce à la sécrétion d’endorphines, cela apaise mes tensions et me permet de voir les situations avec un œil nouveau.

marcher pour digérer mes émotions
Marcher pour digérer mes émotions
(photo de Daniel Franck on unsplash)

Pour résumer

Ainsi, mes 3 astuces perso pour mieux ‘gérer’ mes émotions sans les étouffer, sont : les accueillir-les nommes-en parler et marcher !

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Et vous, comment vous faites ? Partagez- moi vos idées en commentaires !

photo d’accueil (avec les emoji sur les oeufs) : Tangy Art on unsplash

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